Collaborateur de Maître Roland Dumas de 1970 à 1972, Henri Choukroun ouvre son cabinet en 1974.

Sa clientèle se compose alors principalement d’écrivains et de journalistes. Il participe au sein de la délégation du Conseil Permanent des Écrivains aux vingt et une réunions de travail organisées avec le Syndicat National de l’Édition, qui aboutiront à l’adoption, le 15 décembre 1980, du Code des usages destiné à préciser les relations contractuelles des auteurs et des éditeurs de littérature générale.

Au début des années 80, Henri Choukroun étend son activité au monde du cinéma et de l’audiovisuel. Il anime à Madeire les travaux qui donneront naissance en octobre 1983 à la Charte mondiale des réalisateurs , texte dont les principales dispositions seront reprises dans la nouvelle législation sur le cinéma et l’audiovisuel de plusieurs pays européens. Il conseille et assiste l’organisation professionnelle des réalisateurs de cinéma, durant les années d’élaboration de la loi Lang du 3 juillet 1985, année où il publie le livre : « Pour une nouvelle économie de la création » préfacé par Marguerite Duras.

Henri Choukroun intervient en qualité d’expert dans différentes conférences en France et à l’étranger. Notamment en 1994 et 1997 à Los Angeles, à l’occasion des colloques organisés par la Director’s Guild of America dans le sillage de l'affaire de la colorisation du film de John Huston, Asphalt jungle, où sont évoqués les problèmes posés par l’absence de droit moral des réalisateurs dans la législation américaine du copyright. Et en 1996 à Jérusalem au symposium de la Fédération internationale des Archives du Film pour traiter du droit du patrimoine cinématographique.

Le Cabinet Choukroun qui s’est également investi ces dernières années dans le domaine de la musique, et du droit des marques, des nouvelles technologies et de l’Internet consacre l’essentiel de son activité au droit du cinéma.